1. |
Pire
03:59
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Pourquoi tu ne partages pas ?
De souffle tu ne manques pas
Je lui claque dans les pattes
Y'm'gueule "rase-toi la chatte"
Association des malfaisances
Multiplication des substances
Souffrance ou résilience
Le mal n'a pas de patience
J'étouffe à en crever
Dehors ou enfermée
Pas que moi qui veut sortir
À l'intérieur c'est pire
La peur de s'endormir
Les pleurs en plus des rires
La perte de contrôle
Tendue par un coup d'gnôle
Sourire des jours heureux
Maquillage violet-bleu
Voisin faux-cul aux nouvelles
Se touche sans le voir et dit "t'es belle !"
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2. |
Azote
03:19
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utant à perdre, à rire qu'à bouffer
C'est-à-dire rien, à peine de quoi exploser
Plus sûr d'être capable d'aligner 3 mots
Mais chiale pas si des mecs comme moi te tirent dans l'dos
Pas de bol au tirage, baisé dès la case départ
Comment se plaindre quand tu sais que t'as tout d'un bâtard
Y'm'reste plus qu'à finir le sale boulot
Comme ça j's'rai pas l'seul à gueuler : pas d'pot
Depuis que mon cerveau s'oxyde, depuis que ma haine s'emballe
Vie cramée à l’azote liquide jamais eu le temps d'avoir mal
Depuis que j'ai le cœur qui se suicide
Depuis que mon corps se fait la malle
Vie gâchée par l'envie de cracher un million de balles
Comme toi je voulais jouir et briller au milieu des cons
Jamais trop su bien le dire, bien le faire, mais bon
Pour toi je suis un buffet, tu te sers avec les doigts
J'ai pris ce qui restait, c'est pas comme si j'avais le choix
T'as fait de mon cas une ligne en moins dans les dépenses
Mon moteur : te cogner, ma fin ta délivrance
La colère c'est pas ce qui m'a le plus coûté
Je partirai pas les mains vides, c'est toi qui va payer
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3. |
Touché
02:54
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Y a tout qui tourne mais c'est moi qui tiens le volant
Tu peux crier fort mais j'ai pas l'intention de t'ouvrir
Sauf si t'insistes mais ça se fera en gueulant
Je respire mal, l'alcool et l'odeur me font vomir
Y a tout qui pleure autour ça devient chiant
T'auras de quoi avoir peur, dans pas si longtemps
Pas de méthode, des plombes que j'ai pas disséqué
3 souris de merde au collège, ça m'a pas préparé
Y a tout qui m'excite, mains moites chauffées à blanc
Mieux que dans le marc de café, je vais lire en toi
Pas de pêche miraculeuse dans ton p'tit corps d'enfant
Avec moi, tu regretteras pas le gros lot cette fois
Y a tout qui gicle, mais j'ai une blouse et des gants
J'commence à trembler, ça remue les gosses à huit ans
J'ai pas de technique mais pleins d'idées
J'ai eu le tronc, la tête, plus rien pour me freiner
Y a tout qui clignote, des types en bleu qui s’affolent
J'comprends pas c'qu'y disent, pourquoi qu'y me menottent ?
C'est comme quand j'étais petit et qu'ma mère me disait
Baisse ton froc et pense à autre chose, ça va passer
Y a tout qui clignote et des types en blanc s'excitent
Encore du monde qui voudrait bien me tâter la bite
Comme si quand j'étais petit, mon père m'avait demandé !
Tu la fermes et tu te le laisses faire, quand tu te fais toucher
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4. |
Nu(e)
02:16
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Un dernier repas triste avant la nuit glacée
Pas d'envie particulière, de toi j'en ai assez
Conscient ce soir d'une fin qui vire au tragique
Reste à savoir lequel de nous va appeler les flics
Boire tes déboires m'ont saoulé(e) plus que prévu
Trop fatigué(e) d'être obligé(e) de te voir nu(e)
Faire semblant devant toi ça va bien 5 minutes
T'as pas accepté qu'en vrai c'était moi la pute
Applaudir tes exploits m'ont vite fatigué(e)
T'attendais quoi, quelqu'un de vierge, d'immaculé(e)
Clin d'œil prétentieux aux lendemains qui pleurent
Quelque part, dans un coin ton âme qui cuit vapeur
Clin d'œil orgueilleux aux sentiments décousus
Tu ne m'aurais même pas regardé(e) de loin si tu avais su
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5. |
N16
04:39
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Vétérinaire, explorateur, ambitions caduques de l'enfance
Nationale 16 au lieu du zoo, ça y est tu penses !
Prendre son mal en patience, épreuve des sens
Dans la plus grande indifférence
Seau de flotte croupie
Prendre son mal en patience, épreuve des sens
Dans la plus grande indifférence
Tu grattes des caravanes
A bosser sous la pluie tu te prends pour Fred Astaire
Tu vas pouvoir chanter, t'es viré c'est fini
Ton salaire au bout d'un balai en fer
Les mains rongées par le produit
Des bourges qui chient dans l'parc d'exposition
Frotter leur merde, tu t'en es fais une raison
Tu rêves tout haut d'un coup de pouce du destin
Coup de pied au cul comme on fait au chien
Les ouvriers qui pelotent la femme de ménage
Violence virile des corps hors d'âge
La femme du patron avait aussi le feu au cul
Tes manières crades, ça m'a pas plu
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6. |
Pont
04:42
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Un coup de pied au cul, pour une fois qu'j'ai l'courage
Quand on cherche à fuir, c'est toujours le bon âge
Pas d'astuce à la con, plus de quoi remettre à demain
Alors c'coup-ci, je vais le prendre, ce putain d'train
Dernière fois que je m'y mets, autant y aller à pied
Tourisme chez les pauvres, porte d'Aubervilliers
C'est pas la même odeur, la merde de bon matin
Pas fait 20 mètres, des migrants qu'en viennent aux mains
Y gueulent et s'battent, pour des clopes et des 8.6
Plus d'dent, plus rien, des darons qui tapent sur leurs fils
Ça dialogue à coup de tessons et de béquilles
Putain, vivement, vivement le pont Doudeauville !
J'enquille sur le boulevard Ney, des putes pas de sentiment
Porte de la Chapelle, pas de miracle, un zombie en sang
Tellement foncedé, perché, y demande encore des francs
Au secours ! Détour ? Crise d’angoisse, putain j'descends
Un autre pont qui m'vénère, Riquet, Ordener
Plein de Vélib' pétés, tu croirais que c'est la guerre
Premier, dernier, perdu dans les ruines de la ville
Putain, vivement, vivement le pont Doudeauville !
Quitte à cramer ce qui reste, je longe et je vais remonter
20 € dans les poches, j'vais voir les cainfs de Marcadet
Sans dent, sans pap', comme eux, j'veux péter un caillou
Au cul du métro, on parle tout seul, là y a les vrais fous
J'parle vite, j'pense trop, une vie et j'ai rien fait
Pourquoi y'me regarde, jamais vu un malade en vrai ?
Plus personne ne m'attend, nulle part là où j'habite
Une bonne fois pour toute, un bon tour de grand huit
Y a la redescente qui me guette, ça me fait mal à la tête
Une obsession comme solution, piler du Rivotril
Tout passe dans l'pif, comme un goût de dernière fête
Putain, vivement, vivement le pont Doudeauville !
Pas d'billet, j'm'en branle, c'est rien
J'l'ai enfin rattrapé, ce putain d'train
Comme chez Disney, j'ai pris un coupe-fil
J'ai sauté du pont Doudeauville !
De dos, pleine face, j'ai quitté cette ville
J'ai sauté du pont Doudeauville !
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7. |
Piaule
03:12
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A l'hôtel de la gare, la porte reste ouverte, boire sans dormir à toute heure
T'as les poches fleuries tu sens l'armoire à pharmacie : pas grave si t'es mineur
A l'hôtel de la gare, pas de danger que ça parte en vrille
Pas de motif à fâcherie, on ne passe plus de dimanche en famille
La faune est de sortie, même le père Dufour qu'est tout décati
En mort cérébrale depuis 10 piges, c'est le curateur qui règle les notes
Jamais seul, à boire des blancs pour mieux sentir glisser la vie
Plein de quidams en bout de piste, l'amour à ras de la porte des chiottes
Viens dans ma piaule, tu peux te cacher, te faire oublier
En bas on vend des clopes, en haut on soigne les potes
L'arak des turcs comme bouclier, compagnie éphémère et promiscuité
Des mecs, des meufs, de quoi tenir un siège, dangereux melting pot
Les dealeurs et les escrocs neurasthéniques
Boucher, dj ou mytho, ma main au cul et t'es hystérique
Les femmes c'est pour me donner l'air nostalgique
Sommeil hétéro, réveil le long d'un flic
A l'hôtel de la gare, la porte reste ouverte, boire sans dormir à toute heure
T'as les poches fleuries tu sens l'armoire à pharmacie : pas grave si t'es mineur
A l'hôtel de la gare, pas de danger que ça parte en vrille
Pas de motif à fâcherie, on ne passe plus de dimanche en famille
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8. |
HP
02:34
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9. |
Viscères
03:20
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Ta gueule comme ton costard : mal taillé bien trop gris
Médiocre et sans relief, convictions en pain de mie
Tu jargonnes l'arrivisme à en perdre haleine
Sans goût, sans saveur, ta putain de soupe trop tiède
Puceau de la vie comme on rentre dans les ordres
Un point d'honneur à ce que rien ne déborde
Peur de ton ombre, en planque dès la nuit tombée
Le collabo soumis qui crie autorité
T'es plein de vide, de merde et de misère
Une droite dans l'bide, tu chieras tes viscères
Aussi emmerdant et mal placé qu'une vieille croûte
Tu chiales, tu doutes : j'te latte et rien à foutre !
Culture du fort, concret, du bon côté du manche
Grain de sable dans ta vie de merde, ça y est tu flanches
Culture et sport, classé, premier dans ta branche
Tête à claques taclée au cou chaque dimanche
Rien de pire que de savoir qu'au fond tu n'y crois pas
Douter t'avais pas l'temps, pleure pas
Rien de plus épuisant que de te voir courir
Stratégie du bruit de fond, t'oublies qu'tu vas mourir
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10. |
Foi
02:55
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Penser ma gueule, mon moi
Un remède à l'ennui
Les autres c'est trop d'tracas
Manuel de survie
Vivre par procuration
Attendre le bon wagon
Déclarer sa foi au moins offrant
Décimer ta naïveté d'enfant
Décanter les restes d'illusion
Raclés au fond du cul des divisions
La peur qu'on lise en moi
Il faut changer, pas le choix
Plus de veste à retourner
Trop de cartes à déchirer
Tête et cul inversés
Tu chies par la pensée
Cœur et corps éthérés
Tu flottes dans les WC
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11. |
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12. |
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13. |
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14. |
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15. |
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16. |
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17. |
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18. |
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19. |
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20. |
Règlement Paris, France
Bourrer sa peur sous le tapis pour ne pas voir le mur arriver
Se retrouver les 2 bras dans la merde et ne pas savoir
nager.
Tout remonte à la surface, odeur de cri et bruit de sentiment
La vie a un prix. Aujourd’hui, tu passes à la caisse. Règlement.
... more
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